Pour protéger ses cultures agricoles, horticoles et maraîchères, le jardinier s’est vite rendu compte des limites des produits phytosanitaires ! Aujourd’hui, on fait appel à la nature et les insectes et animaux, dits auxiliaires, sont souvent la clé pour lutter contre l’invasion des ravageurs. Mais qui se cache derrière le nom d’auxiliaires ? Apprenez tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les auxiliaires, sans jamais osé le demander !

Les insectes auxiliaires : qui sont-ils ?

On regroupe sous cette terminologie, tous les animaux et insectes qui, par leur façon de vivre, aident le jardinier à protéger et à faire fructifier ses cultures.

• Les phytophages
• Les auxiliaires prédateurs et parasitoïdes
• Les auxiliaires pollinisateurs
• Les auxiliaires décomposeurs

Un microcosme divers et varié, indispensable à la bonne santé générale du jardin

1.Les phytophages limitent le développement de certaines plantes.

À leur manière, les phytophages sont aussi des insectes auxiliaires. Ces mangeurs de végétaux et suceurs de sève sont souvent spécialisés dans la consommation excessive d’un type de plante, et même une partie spécifique de cette plante. Ainsi, naturellement, ils évitent la prolifération dans le jardin, d’un type de plante au détriment d’autres. Les phytophages sont par exemple les : criquets, doryphores, chenilles, pucerons…

2.Les auxiliaires prédateurs et parasitoïdes luttent contre les ravageurs.

Les auxiliaires prédateurs se nourrissent de leurs proies vivantes. Ainsi, par leur consommation, ils limitent naturellement la prolifération des phytophages. Par exemple : les araignées mangent les pucerons, mouches et papillons – Les crapauds, taupes et hérissons mangent les insectes ravageurs, les coccinelles dévorent les pucerons et les oiseaux sont insectivores.

Les parasitoïdes, quant à eux, pondent à l’intérieur de leurs proies et les tuent en s ‘y développant. Ce sont surtout des micro-guêpes.

3.Les auxiliaires pollinisateurs, essentiels au développement des cultures.

Indispensables à la nature, 80% des plantes à fleurs et 70% des plantes alimentaires dépendent de la fécondation des pollinisateurs. Les plus efficaces sont les abeilles et les bourdons.

4.Les auxiliaires décomposeurs, pour la fertilité du jardin.

Bactéries, champignons, vers, acariens… Les décomposeurs de végétaux et d’animaux sont essentiels à la fertilité et à la santé du jardin. Ils sont présents en nombre dans les composts et accélèrent grandement le processus de décomposition de la matière organique.

Comment accueillir un grand nombre d’auxiliaires dans le jardin ?

Les phytophages ayant souvent un régime alimentaire très stricte (un type de plante ou même une partie d’un type de plante), le jardinier nature doit multiplier les espèces végétales pour attirer le plus grand nombre. Ainsi, il est important de garder un espace de plantes sauvages qui serviront de plantes-relais aussi bien pour les phytophages que pour les autres auxiliaires.

Le Conseil + Jardin Biodiversité